Paris Roubaix
En l'an de grâce 2014, Paris-Roubaix Cyclo tombe sur le weekend de Pentecôte. Il y a donc logiquement (quoique) des défections à l'ACBO et un peu partout. Le nombre de participants est en baisse sur cette édition, avec seulement 1300 partants.
Pourtant il faut dire qu'il a été encore beau celui-ci. Il a tout fourni pour être un vrai. De la pluie au départ. Des cordes le matin en partant de Paris jusqu'au départ, puis ça se calme. Secteurs pleins de boues et de flaques. Puis le temps s'améliore, les impers tombent. Bien plus que des cyclistes à côté de moi, mais il y en a qui savent pas rouler sur des secteurs mouillés. Faut dire que des pneus de section 23 gonflés à bloc, c'est moyen. Chaussé de pneus Grand Bois section 28 et des chambres Latex pas de problèmes significatifs pour passer les secteurs. Après 5 Paris-Roubaix toujours pas de crevaison.
Puis le soleil sort. Les chaines se font huiler à Walers. Les coups de soleil commencent si on n'applique pas de l'écran total. Les gorges se dessèchent si on ne s'arrête pas à Beuvry pour une binouze avant d'enquiller le secteur Madiot qui lui est une vacherie.
En enchaine les secteurs jusqu'au dernier ravito, ou c'est de nouveau l'hystérie pour passer les derniers secteurs, Cysoing, Camphin-en-Pévèle, l’Arbre, Gruson, Hem, ... puis le faux-plat de Hem pour jouer à Cancelarra qui essaye de lâcher Vanmarcke. Le boulevard pour rentrer dans Roubaix. Chair de poule pour rentrer dans le vélodrome. 1 tour, 2 tour de piste.
Puis douche dans l’alcôve de Madiot, saucisse frites, bières. Et comme en 2006,08,10,12 en 2014
L'ENFER DU NORD, C'EST LE PARADIS !