La décision de participer
En 2007, je ne m’y connaissais pas encore en longues distances. Par curiosité, j’étais allée au départ à Saint-Quentin-En-Yvelines, juste en tant que spectatrice. Il était inimaginable pour moi que tous ces gens allaient faire 1200 km à vélo – et cela quasiment non-stop. Et le temps, quel horreur ! Il faisait froid et il pleuvait déjà au départ. Je n’aurais pas eu envie d’être à leur place. Deux ans plus tard, pour lapremière fois, j’ai dépassé les 600 km à vélo moi même. C’était lors des premières 24h du Mans, toujours en rond sur le mythique circuit Bugatti. L’idée de pouvoirs’arrêter quand on le souhaite et d’être sûr du bon chemin m’avait rassurée. Et enfin ,les longues distances ne semblaient plus inabordables du tout. Depuis 2009, j’avais effectué quatre autres sorties de plus que 600 km et j’avais appris que la nuit le vélo se faisait pareil que le jour. Il faut juste de l’éclairage approprié. De plus, j’avais entre-temps trouvé des copains avec le même intérêt. Enfin, on s’est retrouvé inscrits pour les moins de 80h du PBP2011 à quatre de l’ACBO (Victor, Bruno,Jacques et moi) voir à cinq Singers avec Alain.